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Big Jump 2015, un bilan à plusieurs titres… | Contrat de rivière Dyle-Gette
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Big Jump 2015, un bilan à plusieurs titres…

Ce 12 juillet, entre cinq et six cents personnes ont démontré leur attachement aux rivières de Wallonie en y plongeant. Cet événement s’est déroulé en 10 lieux répartis dans toutes les provinces (avec une belle part pour le namurois), et faisait écho à près de 500 plongeons organisés dans 28 pays d’Europe ! En Wallonie, le Big Jump est porté par une grande diversité d’organisateurs locaux, associations de défense de l’environnement, clubs sportifs, avirons, plongeurs et spéléologues, contrats de rivière, riverains, communes, groupes de jeunes, démontrant les multiples liens que des citoyens peuvent entretenir avec le milieu aquatique.

En prélude à ce Big Jump devenu récurrent depuis 2005, a eu lieu un pré-jump lors duquel le Ministre wallon de l’environnement, Carlo Di Antonio, rejoint par cinquante personnes issues des associations, a plongé dans la Meuse. En organisant ce plongeon commun, Inter-Environnement Wallonie a rendu visible l’objectif premier du Big Jump : soutenir les politiques d’amélioration de la qualité de l’eau.

Particularité du domaine de l’eau

Il n’y a pas beaucoup de domaines dans lesquels une démarche venue de la base vient renforcer un processus technocratique tel que l’adoption d’une directive au niveau européen, et son obligatoire mise en œuvre par les Etats membres. Le Big Jump, action militante citoyenne, concrétise l’ajout d’un volet bottom-up qui veut appuyer le cadre top-down de la directive cadre-eau. Et c’est unique !

Depuis l’adoption de la directive, en 2000, les citoyens ont opéré une sorte de décompte vers l’échéance qu’avait fixé la Commission européenne : 2015. Une année qui concentrait les espoirs de voir revivre les rivières auxquels les citoyens sont attachés. Le chemin est cependant plus long que prévu ! La Wallonie a dû utiliser les « reports d’échéance », c’est-à-dire les portes ouvertes par la directive pour porter à 2021 ou 2027 l’atteinte du bon état pour la majorité de ses eaux de surface.

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Concrètement, où en sommes-nous ?

Le bilan est clairement en demi-teinte, ponctué de signaux d’alarmes. Il est présenté de manière détaillée dans les documents déposés en ce moment à l’enquête publique, les projets de 2ème plan de gestion, c’est-à-dire la feuille de route dont la Wallonie se dote pour répondre aux obligations : quelles mesures prendre, qui les met en œuvre, dans quel délai et avec quels moyens.

La situation de base est la suivante : aujourd’hui, 55% des masses d’eau de surface sont en mauvais état écologique, et si l’on tient compte des résultats des mesures de substances persistantes, bioaccumulables et toxiques (PBT), 100% des masses d’eau sont en mauvais état chimique ! Cette très mauvaise nouvelle provient des résultats des analyses réalisées dans les organismes vivants, dans lesquels les concentrations de mercure par exemple dépassent systématiquement la norme fixée. Cette vaste contamination est un résultat de l’histoire, un héritage encombrant que nous avons à gérer aujourd’hui. La mission semble cependant impossible étant donné le caractère ubiquiste du mercure et des 7 autres substances listées PBT par l’Europe. Ces données résonnent comme un signal d’alarme. La présence de substances toxiques dans les organismes vivants est un miroir de l’état de contamination de notre environnement, et leur caractère bioaccumulable n’épargne pas les humains.

La question que posent les citoyens du Big Jump est : comment gérerons-nous demain, les substances nouvelles qui s’ajoutent à ces pollutions historiques ? Comment éviter de reproduire les erreurs du passé ? Pourquoi des substances dont on connaît aujourd’hui le caractère nocif pour l’environnement sont-elles encore autorisées alors que des alternatives existent ?

Inter-Environnement Wallonie invite chaque lecteur à donner son avis quant aux mesures que la Wallonie propose pour améliorer la situation (voir le chapitre 7 des projets de plans, décrits dans un  document général, consultable en suivant le lien suivant : eau.wallonie.be/IMG/pdf/150429-Document_GENERAL.pdf

Ces mesures seront-elles suffisantes ? Conviennent-elles pour les pollutions dont vous avez connaissance ? Donnez votre avis au gouvernement, rapprochez-le de la réalité de terrain…


Article de Inter-Environnement Wallonie : Marie Cors


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Mis à jour (Mardi, 28 Juillet 2015 09:16)

 
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